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La vie est simple


Par Caroline Dardanne


Quel que soit l’adjectif que nous aurions envie d’utiliser pour qualifier la vie, peu d’entre nous pourrait employer : simple. Nous avons plutôt tendance à penser que notre vie est dure, difficile, complexe, frustrante peut-être.

Alors pourquoi ce titre ? Que vais-je vous faire croire ? Que vos ennuis quotidiens, vos embûches ou vos maux ne sont pas là pour gâcher votre vie ? Que votre impression de survivre plus que de vivre n’est pas votre réalité ?

Par les chapitres suivants je compte vous livrer le cheminement qui m’a permis de changer ma vision de l’expérience de la vie, de la re-qualifier. Et vous poser les questions que je me suis posées pour en arriver à mon état actuel, qui n’est pas celui d’hier ni celui de demain, car il dépend de ce que j’apprends sur moi, chaque jours.





Sommaire


La complexité est mentale

La gravité comme gage de sérieux

Le cœur comme centre de légèreté

La joie au service du bonheur





A lire dans le sens qui vous appelle ;)





La complexité est mentale


Savez-vous que dans une journée nous avons entre 60 et 90 mille pensées ? Oui, la plupart d’entre vous ont déjà entendu cette donnée. Mais une fois l’information reçue, qu’en avez-vous déduit ? Que, bien sûr, nous ne mettons pas en action toutes ces pensées. Que, bien sûr, une majorité de pensées n’influencent pas notre parole. Qu’évidemment nous ne sommes pas en mesure d’écouter toutes ces pensées.

Je me suis rendue compte que le mental à la capacité de traiter par comparaison toutes les informations qui nous proviennent de l’extérieur ET de générer en nous autant de pensées que d’éléments analysés.

Le tout sous différents référentiels : le travail, la famille, la société, les amis et tant d’autres… Faites vos jeux !

Si le mental est si complexe quand il est en roue libre, qu’il nous inonde, nous submerge. Parfois nous domine… Ma question est : « Quand est-il si je prends l’initiative de ne le consulter que lorsque le besoin s’en fait sentir ? »

C’est étonnant ! Essayez d’imaginer que votre mental, logé, jusqu’à preuve du contraire dans votre cerveau, est un outil. Tel une unité centrale d’ordinateur…ultra puissante et peu énergivore en plus ;)

Dès lors, vous obtiendrez la faculté de l’éteindre si vous n'avez pas besoin de ses services ou de l’allumer pour le consulter.

Alors, s’ouvre un autre champ d’attention sur les informations extérieures. Car en effet, elles sont aussi perçues et traitées par votre corps.

Encore plus d’informations à traiter ? Non, juste établir une sorte de priorité à Soi avant les référentiels du mental ou morales sociales inculquées par l’environnement (la culture, le travail, la famille, la société, les amis…)

Mais soyez tranquille pour plus de facilité, paraît-il, nous avons désappris à écouter ce corps. Les émotions, les intuitions, les maux ? D’ailleurs, les écoutez-vous ?

Pourtant, ces informations nous arrivent en premier ! Le meilleur exemple est pour la peur. Avant même que notre cerveau étiquette Peur, et nous apporte des informations sur ce qui c’est déjà produit dans de telles circonstances, ou sur ce qui pourrait se produire, sachez que votre corps a déjà fait le job. L’augmentation du rythme cardiaque, la dilatation des pupilles précèdent l’activité du mental. Un conseil d’ailleurs, en « réelle » situation de danger, ne réfléchissez pas aux options, faite confiance à votre instinct et votre corps.

Essayez ce branchement sans dérivation, plus direct, plus simple et moins…comment dit-on déjà ? Ha oui, moins prise de tête ;)



La gravité comme gage de sérieux


Être congruent, mener une vie en accord avec une certaine conformité, voilà une mauvaise blague qu’on se fait à soi-même.

L’un des plus importants passages dans nos vies est marqué par l’âge adulte : être sérieux semble démontrer un certain sens des responsabilités. On a tôt fait de passer pour un « vieux-con » auprès des ados en empruntant des discours condescendants, et il faut se l’avouer souvent effectivement hors d’âge. Et là, c’est assez grave comme sérieux ? Vous êtes-vous questionné sur le sens de ce mot dans l’expression des jeunes ? « Il est grave en retard » … Je ne veux pas être "graaave" quoique ce soit !

J’ai appris à m’écouter lorsque je parle à mes enfants et, parfois, je ris en entendant les propos que je leur tiens, et me dis : « Ma pauvre, on dirait une phrase qu’aurait pu dire ta mère* » Et rire permet ensuite une autre interaction, plus ouverte et sincère. La conversation en est-t-elle moins sérieuse ?

Tous, nous avons été des enfants insouciants, légers donc joyeux. Cette gravité, qui nous ancre plus dans nos personnages sociaux que dans notre énergie de vie, nous plombe le moral. Pour répondre à une certaine morale (ironique non ?), nous éteignons l’étincelle de la joie apportée aussi par l’insouciance. Pensez-vous qu’être insouciant est être irresponsable ?

Si non, alors pensez-vous que le contrôle est rassurant ?

Si oui, vous sentez-vous coupable d’être encore un enfant ?

Je suis persuadée que le sérieux n’a rien à voir avec une attitude grave que l’on afficherait. Le cœur léger, je m’engage dans mon foyer, dans mon travail et les relations que j’entretiens, avec sérieux, respect, sincérité et avec le sourire ;)

Si je le perds, je réagis en modifiant quelque chose (lieu, relation, état d’esprit, pensées…) pour retourner dans la légèreté d’être soi : imparfait et en évolution… parfois en révolution ;)



*Attention, j’adore ma mère ! Je ne serais pas moi sans elle. Merci maman de m’avoir supportée !





Le cœur comme centre de légèreté


Tout en travaillant à me réconcilier avec mon mental et mon corps, je m’aperçois que l’énergie la plus pure, la plus belle est celle transmise dans les actions de don ou de réception. Car l’énergie circule dans les deux sens. Il est important de donner, mais tout autant de recevoir. J’ai appris qu’il ne faut pas refuser une aide, par exemple, car ce serait égoïste. Strictement. Car seul l’égo répond Non à une aide. Puisque, en refusant, vous privez l’autre de la joie d’être utile à une personne, vous, à laquelle il tient. Recevoir ouvre aussi une compréhension de nos freins égotiques hérités de notre éducation…la plupart du temps. Quelle place prend votre égo ? Êtes-vous souvent dans une comparaison de vous par rapport au reste du monde ? Vous sentez-vous isolé ?

Suivre son cœur entraîne généralement des pensées, des paroles ou des actions qui sont légères à assumer. Pas de regrets ? Non plus ! Je peux me tromper, mais pas me mentir, lorsque mon référentiel prioritaire est le cœur. En plus, l’énergie du cœur est l’Amour. Notion trop vite assimilée, en Europe, au couple d’amoureux. L’Amour permet tout type de relations, même les plus conflictuelles. L’Amour permet en effet le lien, de l’amour passion à la haine il n’y a qu’un petit pas (acte, parole ou silence…de l’autre). Seule l’indifférence mutuelle porte une énergie neutre qui, à mon sens, n’est pas apparentée à l’Amour. Mais peut-être est-ce le postulat de départ voire le noyau des énergies positives et négatives de l’Amour ? Mais là, je vais sans doute trop loin dans la comparaison de notre équilibre du cœur avec l’équilibre des énergies au sein d’un atome…

Pour conclure, l’énergie du cœur est celle du lien. Être guidé par le cœur (mais pas que) permet d’ouvrir la perception des milliers de liens que nous connectons tous les jours avec les membres qui composent nos cercles, nos relations, nos rencontres. Vous sentez-vous toujours isolé lorsque vous prenez le temps d’apprécier ce que vous avez déjà plutôt que ce qui vous manque ?

N’est-ce pas moins pesant à vivre ?





La joie au service du bonheur


Quand j’entends la Quête du Bonheur comme chemin de vie, je fais le parallèle au mythe du Graal. En Effet, c’est une quête qui réunit autour d’un cercle (la table ronde) des personnes qui veulent trouver quelque chose de précieux…mais ils obtiennent tous des indices différents, des pistes qui se recoupent au mieux. La recherche du Bonheur c’est pareil, des cercles de gens qui ont le même objectif mais à qui la vie propose différents chemins. Et comme pour le Graal sommes-nous seulement d’accord sur sa forme. Parfois une coupe ou un vase… Mais si c’est un contenant qu’il y a-t-il à l’intérieur ?

Je pense sincèrement que le Graal est un symbole de la vie. Un contenant que nous sommes à même de remplir. Par l’histoire de notre vie ? Est-elle pleine seulement au moment où elle s’achève ? Est-ce pour cela que nous jugeons la réussite d’une vie à ce qu’elle a été bien remplie ou non ? Mais la question se repose alors : « Remplie par quoi ? »

Des moments, des relations, une succession de moments, de relations… Et ces moments comme ces relations nous ont-ils apportés du bonheur ?

Une réponse vaudra désormais pour moi en tout lieu, tout moment je l’espère : « Rien ni personne n’a le devoir de m’apporter du bonheur ». Ma seule motivation pour remplir, cette coupe qu’est ma vie, est d’aller vers des moments de joie, des relations sincères et d’accepter que le changement passe par la tristesse et la trahison. Ma coupe sera douce-amère et cet équilibre me va. Il est fluide, sans lutte, sans culpabilité.

La joie est présente aussi lorsque l’on apprend de ses erreurs pas uniquement dans le plaisir. Donc le bonheur est composé du sentiment de joie mais pas que ;)

Accepteriez-vous que votre vie ne soit ni rose ni blanche ni noire et encore moins grise ?

Accepteriez-vous que l’ensemble des moments vécus composent, harmonieusement, vous-même dans toutes vos tonalités ?

Il est là le bonheur ! Dans la simplicité d’être Soi, sans positif ou négatif étiquetés comme tels, et d’incarner tout un panel, le plus riche possible, d’émotions.


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